À Téviec, dans l’actuelle France, des archéologues ont découvert une tombe vieille de 9 000 ans contenant les restes de deux femmes qui ont connu une fin violente. Leurs squelettes portent des traces de traumatismes, évoquant une attaque ou un conflit meurtrier.
Cependant, leur enterrement était tout sauf ordinaire. Les femmes étaient soigneusement placées sous une structure faite de gaze, qui formait une membrane protectrice sur leur corps. Ornés de colliers de coquillages, éventuellement taillés à la main, ils peuvent avoir été honorés pour leur statut ou rappelés pour des raisons perdues dans le temps.
La tombe a été si méticuleusement aménagée que les chercheurs l’ont fouillée en un seul morceau pour préserver ses détails. Aujourd’hui exposée au Muséum de Toulouse, cette découverte continue de susciter des questions sur qui étaient ces femmes et pourquoi tant de soins ont été apportés à leurs enterrements.
Sont-ils victimes de guerre ou de trahison ? Sont-ils vénérés dans leurs communautés ? Le travail élaboré et le symbolisme révèlent une signification plus profonde, offrant un rare aperçu des rituels – et des dangers – de la vie il y a près de 9 000 ans.